La 7e édition de la Journée des chrétiens d’Orient tombe le dimanche 5 mai 2024. L’Œuvre d’Orient la célébrera durant sa messe annuelle, célébrée ce jour-même à Saint-Sulpice.

Cette journée est un moment fort, de prière, de rencontre et de célébration, ponctué par différentes activités : des stands, un concert de musique arménienne et un verre d’amitié. Un moment de joie pour exprimer la communion et la solidarité. 

La symbolique de cet événement nous interpelle à double titre. 

Au Proche-Orient et en Europe orientale, plusieurs populations, dont des communautés chrétiennes, sont éprouvées de diverses manières : guerres, effondrements économiques, tensions géopolitiques, développements d’extrémismes religieux et de nationalismes. La situation en Ukraine, au Haut-Karabagh et à Gaza est aussi dramatique que préoccupante, et l’état dans lequel se trouvent plusieurs pays, comme l’Irak, la Syrie et le Liban est loin d’être rassurant. 

On constate par ailleurs la transposition de nombreux problèmes vécus dans ces Orients en France, en Europe et dans l’Occident. Les problèmes liés à la citoyenneté, la liberté de conscience, la démocratie, l’extrémisme religieux, le communautarisme ou la discrimination ne sont plus uniquement l’apanage des sociétés orientales, mais aussi de celles de l’Occident. 

Ainsi, ce qui est dans la symbolique, rencontre et solidarité, est porteur de défis humains qu’il faut relever, non seulement sur les terres où le soleil se lève, mais de même sur celles où il trouve son repos.

Célébrer la Journée des chrétiens d’Orient, c’est aussi se verser avec sérieux et espérance sur la compréhension de ces réalités qui concernent tout le monde, et de penser aux moyens d’agir pour sortir de ces impasses.