Ce samedi 3 décembre avait lieu à Paris la rencontre de fin d’année des étudiants et des enseignants de l’Institut chrétiens d’Orient avec la célébration eucharistique en milieu de journée en l’église saint Julien le Pauvre, église grecque-melkite-catholique de Paris, au rite byzantin. Mijou Berthélémy, en charge du bureau des étudiants nous en dit plus sur cette journée « saint Jean Damascène ».

Sur le parvis de l’église St Julien le Pauvre à l’heure du rendez-vous matinal de la journée St Jean damascène de l’ICO, les premiers arrivés pouvaient trouver Paris un peu glacial en ce matin d’hiver, mais nos cœurs se sont vite réchauffés en entrant dans ce fascinant édifice. 

Quelle joie de découvrir un nouveau visage à chaque fois que quelqu’un poussait la porte de l’église, le petit groupe d’étudiants s’élargissant alors d’un conjoint à accueillir, d’un professeur à saluer… Devoir chercher à deviner qui était qui, tant la différence entre le petit écran de nos ordinateurs et la réalité de nos personnes avait réduit notre perception, nous faisait rire souvent ! Les joyeuses embrassades de ceux qui se connaissaient mieux déjà donnaient d’ailleurs le ton. Une chose est sûre : l’amitié grandit parmi les membres de l’Institut Chrétiens d’Orient, toutes fonctions confondues, professeurs, secrétaires, étudiants… et c’est si bon !

Après la captivante présentation du père Charbel Maalouf en cette église de toute beauté, il nous fallait célébrer Celui qui nous rassemblait et rendre grâce, assurément ! La Parole reçue, l’homélie du père Pascal Gollnisch, directeur général de l’Oeuvre d’Orient, ont pris un sens fort d’exigence évangélique. Entendre la prière rédigée par les étudiants libanais de l’ICO réunis eux aussi en ce jour, prier pour les membres souffrants de l’Institut donnait à nos cœurs une dimension universelle. Et même si la mélodie de cette si belle liturgie byzantine continuait de bercer nos esprits d’une saveur mystérieuse, il nous a bien fallu quitter l’église pour nous restaurer en nous déplaçant jusqu’à la rue du Regard chez les sœurs Antonines (congrégation libanaise).

Les partages entre nous avaient déjà tissé de multiples mailles de complicité, et la chaleur du repas agrémenté des douceurs et des attentions de chacun fut une vraie fête.

Quand nous avons dû être plus sérieux et prendre le temps de l’échange guidé par le père Charbel, cela a été fructueux tout en restant détendu, chacun apportant son idée pour bâtir, améliorer, inventer… On pouvait percevoir une vraie synergie entre nous.

Et après quelques pas de détente en ville pour s’aérer, une fois réunis autour d’un bon verre, les derniers participants ont tous reconnu avoir passé un moment privilégié… À refaire très bientôt… en élargissant notre cercle encore !

Mijou Berthélémy,

responsable du bureau des étudiants